Économiser,  Frugalité

Combattre l’inflation, un dollar à la fois

Avec un taux d’inflation qui a atteint 8,1% en juin (6.5% en juin excluant l’essence), je crois que chaque ménage doit, s’il ne l’a pas déjà fait, commencer se pencher un peu plus ses finances personnelles. Comme tout le monde, je n’aime pas savoir que l’argent que je ramène à la maison a un moins grand pouvoir d’achat qu’hier. Ce serait vous mentir de vous dire que je n’ai pas d’inquiétudes à ce sujet; je ne me laisse pas non plus envahir par la panique.


Étant devenue assez bonne pour jouer avec les chiffres de mon budget et m’adapter à différentes situations, j’ai effectué quelques actions afin de combattre l’inflation du mieux que je peux. Bien que mes trucs ne soient pas nécessairement accessibles à tous, je crois fermement que chacun peut tenter d’améliorer ses habitudes de consommation, peu importe sa situation personnelle!


Voici les principaux éléments que je tente d’appliquer actuellement:


Diminuer mon forfait cellulaire et ma consommation de données

 

Malheureusement, encore en 2022, nous payons très cher pour des services de télécommunication. Tellement, que le gouvernement fédéral s’en ait mêlé et a réduit les prix des forfaits de 25% cette année. Malgré tout cela, avoir un cellulaire peut coûter très cher, tout comme son utilisation.


Personnellement, j’ai réduit mon forfait assez agressivement : celui-ci devrait me coûter aux alentours de 23$ dès le mois prochain. Comment j’ai fait? Premièrement, j’ai pris un forfait chez Fizz avec le strict minimum. Je dois acheter des minutes et des données à la carte. J’ai remarqué qu’avec le Wi-Fi à la maison et au travail, je n’utilise quasiment plus de minutes ou de données de mon forfait cellulaire. Pourquoi payer dans le vide?


De plus, être consciente que mes données ne sont pas illimitées me permet d’en faire un usage plus intelligent : j’ai moins tendance à scroller des heures sur les médias sociaux, une mauvaise habitude que j’essaie de diminuer.


Reconsidérer les achats/dépenses et les remettre à plus tard

 

Je reconsidère les dépenses non urgentes ou prioritaires dans ma vie et je fais des choix. Par exemple, je passe la majorité de mon temps libre dans mon potager et je fais du yoga à la maison pour m’entrainer. Par conséquent, je n’ai pas encore renouvelé mon abonnement au gym d’escalade qui expirait en juillet. Cet abonnement est cher pour mon budget et je l’utilise pas assez pour rembourser les coûts : j’ai choisi d’attendre à l’automne et m’acheter soit une passe de 3 mois ou de 10 entrées, selon mes disponibilités et lorsque je pourrais l’utiliser à son maximum.


Un autre exemple: le report de rénovations non urgentes. Ma maison n’avait pas été rénovée depuis les années 90 au moins; la salle de bain et la cuisine ne sont vraiment pas au goût du jour. Mais, ces deux pièces sont malheureusement bien fonctionnelles et nous ne sommes pas obligés de les rénover tout de suite. Vu le prix des rénovations en ce moment (et que nous ne sommes pas encore assez outillés/expérimentés pour le faire nous-même), cela va attendre.


Même chose pour les marches menant à notre sous-sol : nous avons enlevé un vieux tapis hideux qui les recouvrait pour découvrir des marches encore plus laides. Moi et le Sorcier Retraité se sommes mis d’accord pour repousser les rénovations nécessaires pour limiter l’impact sur notre budget commun. Personne ne va mourir si nos marches ou notre salle de bain ne sont pas comme dans les magazines de décoration !


 

Joli, n’est ce pas?

 

Tenter de diminuer ses dépenses de transport

 

Avec l’essence qui coûte un bras et une jambe et dont la majorité des québécois sommes dépendants, est-ce possible de sauver sur ce poste budgétaire? La réponse est oui, mais souvent en changeant nos habitudes de transports, ce qui engendre normalement beaucoup de grogne ! Il suffit de rechercher sur google comment diminuer sa facture d’essence pour trouver de nombreux trucs, dont celui de conduire moins vite !


Pour ma part, voici comment j’ai réussi à diminuer ma facture d’essence et de transport en général dans les dernières années:


  • Achat d’un petit véhicule conforme à mes besoins et non mes envies.
  • Si l’option d’utiliser le transport en commun était possible, je l’utilisais même si c’était beaucoup moins agréable.
  • J’ai évité les frais de stationnement comme la peste, en me stationnant plus loin là où c’était gratuit et en marchant si nécessaire.
  • Je conduisais moins vite sur l’autoroute car plus on conduit vite, plus on consomme de l’essence.
  • Je regroupe mes sorties lorsque je prends ma voiture, par exemple en allant faire l’épicerie qui est à côté de mon gym d’escalade pour faire une pierre deux coups.

Maintenant, je peux dire que j’ai encore plus diminué mes dépenses de consommation reliées à mon transport, en faisant des choix plus »extrêmes» :


  • J’ai choisi un endroit où vivre à proximité de l’épicerie/pharmacie, je n’ai pas besoin d’utiliser ma voiture pour y aller.
  • Quand j’ai décidé de changer d’emploi, j’ai commencé mes recherches en fonction de ce qui était le plus près de chez moi. En moins de 5 minutes, je suis à mon travail ça, c’est la vie!

Bref, personne n’est à l’abri d’une inflation que la majorité des milléniaux n’ont jamais connu. Afin de tirer son épingle du jeu, il faut être encore plus attentif à notre budget et à nos habitudes de vie.

8 Comments

  • Valérie

    L’avantage, quand on est dans une ligne de pensée frugaliste, c’est qu’on a une certaine facilité de réduire la voilure (et ses dépenses) en adaptant son style de vie et en retardant d’éventuels achats. Ta gestion de la situation est parfaite! 🙂

  • private_lili

    Quel pertinent billet! De belles pistes, bien certainement.
    Tu me fais penser que les abonnements se multiplient vite, et je peux penser rapidement à 25$ mensuels d’abonnement complètement non-essentiels. Spotify Premium, Uberpass (le pire de tous, un abonnement qui ne se rentabilise que si tu dépenses assez, ce qui t’incite à dépenser plus.). Même notre abonnement Costco, je pense qu’il est temps de se questionner à savoir si nous voulons continuer à le payer. Minimalement, au lieu d’avoir une carte chacun dans le couple, nous pourrions séparer l’abonnement annuel avec une famille amie.

    L’autre dépense que nous tentons de contrôler dans cette flambée inflationniste est définitivement le coût de l’épicerie. Nous nous sommes fixés une limite de 4$/lbs pour la viande, et un objectif d’au moins deux repas sans viande ni fromage par semaine. Légumineuses (en boîte pour l’instant, mais nous devrions explorer en sac pour économiser plus), tofu et oeufs sont à l’honneur. Les tomates, poivrons et fines herbes de notre jardin sont également mis à profit depuis quelques semaines.

    Et finalement, avec les anniversaires (Tout le monde semble être né en août-septembre dans notre entourage?) et temps des fêtes qui arrivent plus vite qu’on ne le voudrait, on va essayer de mettre en oeuvre des stratégies pour ne pas dépenser comme des débiles pour les cadeaux. On voudrait bien essayer de mettre à l’honneur les cadeaux fait maison (une fournée de biscuits, une «batch» de la sauce à spaghetti de la recette spéciale de grand-maman, etc.), des cadeaux de notre temps (amener un neveu en randonnée, par exemple), et des cadeaux seconde-main (de chez nous ou de la friperie). Ce n’est pas encore nécessairement bien vu dans notre entourage, mais on travaille définitivement là dessus.
    Bref, merci de nous donner des pistes!!

  • Luc

    Bonjour Sorcière frugale,

    Je me permets un petit commentaire à propos du forfait cellulaire, car il y a mieux…

    Je suis avec Public Mobile depuis plusieurs mois, le forfait est à 15$/mois et comprends 250 MO/mois à la vitesse 3G, 100 min. d’appel au Canada et appels entrants illimités en plus des texto et messages photos illimités à l’étranger. De plus, tu obtiens 2,25$ en point chaque mois (échangeable après 15$)

    Je te transmets mon code de référence qui te donnera 10$ sur ta deuxième facture : 7E8O3N

    https://www.publicmobile.ca/fr/qc/plans#3G

    Lorsque j’ai accès à Internet, j’utilise TextNow, il est complètement gratuit et tu obtiens un numéro local gratuitement (oui… oui). De plus, tu peux appeler partout en Amérique du Nord gratuitement (Canada, US, Mexique) et ailleurs dans le monde, soit gratuitement ou pour un tarif vraiment abordable. La qualité d’appel à toujours été parfaite. Il y a de la pub dans l’interface qui dérange un peu plus lors des sms, mais rien de trop insurmontable. L’appli s’installe sur mobile et sur PC et est aussi facile à utiliser que le sms ou l’appli de tél fournis avec ton cell. Vraiment génial, je suis fan.

    Je pars bientôt pour 6 mois au Mexique, en transférant les appels de mon Public Mobile vers mon TextNow… oui c’est possible… j’ai un vrai numéro local avec TextNow… je peux rester en contact avec tout le monde sans avoir à changer de numéro de téléphone pour mes contacts… eux m’appel sur mon cell et je réponds sur textnow et moi je les appelle directement avec mon textnow… J’ai dit que j’étais fan ?

    Bref, pour 15$/mois, je conserve mon numéro que j’ai depuis 20 ans en plus de faire et recevoir des appels à volonté, peut importe ou je suis dans le monde.

    Si ça peut aider à combattre un peu plus l’inflation 🙂

    À bientôt.

  • Mélanie

    Je t’avoue que ton article me fait du bien, même si je le lis quelques mois après. L’inflation est plus que jamais présente encore maintenant. J’ajouterai aussi les assurances… J’ai récemment négocié mon assurance-auto et remis à jour certaines informations que mon assureur n’avait pas comme le fait par exemple que je roule moins de 10 000 kms par an, etc. La facture totale s’en porte bien mieux désormais 😛 Je vous invite à avoir un petit « talk » au moment de votre renouvellement annuel. Au plaisir de te lire, je te garde en tête pour un prochain article. 😉

    • sorcierefrugale

      Ah oui, les fameuses assurances!
      Je suis chanceuse, j’ai donné la permission à mon conjoint de négocier cela et s’en occuper pour moi! Il est très bon dans ce type de négociations et arrive à me faire économiser de ce côté. Définitivement une option à ne pas oublier !

      Bon temps des Fêtes,

      S.F.

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