Bilans Mensuels

Bilan juillet 2021: le chaos du déménagement

Ma saga en immobilier se poursuit, pour le meilleur et pour le pire…

Âmes sensibles, s’abstenir. Et je ne plaisante pas ! Trigger warning: cet article de blog contient des photos et vidéos de nettoyage de mon appartement qui était dans un état un peu dégoûtant. Oui, il y a pire sur le web… Mais, comme d’habitude, je reste dans ma franchise habituelle et je vous dévoile l’envers du décor d’être dans l’immobilier.

Je répète souvent ces derniers mois que j’ai décidé d’expulser une locataire pour me loger dans mon duplex. Lors de ma visite à l’achat, en décembre, le logement était sale mais pas si pire que ça. Au gré des mois, la situation s’est dégradée à un tel point, que j’imagine qu’il n’y a eu aucun effort de faire du ménage dans le logement malgré que 4 personnes y habitaient. Je savais que ça allait être quelque chose, mais je ne m’imaginais pas l’ampleur de la tâche qui nous attendait, moi et toutes les personnes qui désiraient m’aider.

Je savais que j’avais une semaine devant moi afin de préparer le logement pour moi et ma coloc. Nous étions confiants qu’à plusieurs, le logement entier serait propre et adéquat pour le déménagement. Grave erreur! J’ai du rapidement monter un plan d’urgence qui consistait à nettoyer et peinturer seulement les 3 chambres afin qu’on y dépose tous nos effets personnel, le temps qu’on termine le salon et la cuisine. J’ai également mis une emphase sur la toilette et le bain afin que nous puissions nous laver et nous coucher dans un environnement salubre.

S’ensuivit un véritable travail d’équipe et nous étions telles des abeilles, très travaillantes. Des problèmes inconnus se rajoutaient sans cesse, alourdissant notre liste de chose à faire déjà trop pleine ! Disons que je savais que j’allais donner de l’huile de coude, mais pas à ce point:

Le logement était celui de plusieurs fumeurs. Lorsque nous sommes arrivés pour prendre possession du logement le jour même du départ des locataires, l’appartement sentait les excréments et la fumée de nicotine à plein nez. Nous avons trouvé des fèces collées au plancher de la chambre principale et avons récuré chaque centimètre carré possible au TSP, un produit reconnu pour faire partir les odeurs de cigarettes. La teinte atroce de l’eau de nettoyage donne une idée des dommages que peuvent occasionner l’habitude de fumer:

Ici, j’avais oublié d’enlever une étagère dans une armoire de cuisine. On voit la ligne séparant le propre du sale. Toutes les armoires de cuisine étaient dans cet état.

Parfois, je me demande comment les gens font pour vivre ainsi. Bien entendu, surtout si on a des enfants, le ménage ne sera pas parfait dans nos maisons et je serais bien la dernière à juger. Il y avait d’ailleurs pas mal de poussière sur mes propres moulures quand j’ai déménagé 😉 !

Mais, tel que précisé dans le bail québécois, le locataire est tenu de prendre soin un minimum de son logement. La toilette présentait de nombreuses coulisses, le bain, de la moisissure… Tout ça peut être néfaste pour la santé de ceux qui vivent à cet endroit (surtout quand il y a des enfants présents)… J’étais découragée ! Mais, je me suis relevée les manches et armée de gants et de produits nettoyants, j’ai transformé l’apparence du logement:

Je peux désormais voir dehors !!! 😉
Il y a eu un couvercle d’ajouté par la suite ;)! Juste un bon nettoyage a permis d’enlever l’odeur de moisi et de nicotine dans cette pièce, cela a fait du bien!

Oui, c’était affreux. Oui, à bien des moments, j’ai regretté (surtout quand il faisait 30 degrés dans l’appartement, à suer ma vie à frotter de la saleté ou peinturer). On a donné un sale coup sauf qu’en contrepartie, nos efforts ont été payés: les trois chambres sont immaculées, sentent le propre et l’aspect de la peinture neuve a redonné un look complètement différent au logement. Il me reste de nombreux travaux qui s’échelonneront sur plusieurs semaines et je prévois avoir un hiver douillet, dans le nid que je me suis créé et qui a déjà pris de la valeur !

J’ai obtenu, en l’espace de très peu de temps, des habiletés en rénovation mineures, ce que je n’aurais jamais cru! Par exemple, je peux préparer des murs pour la peinture (laver, sabler, finition) et peindre un logement ainsi que d’appliquer du caulking. Si vous êtes calés en rénos, cela peut vous paraitre ridicule; mais pour une femme qui pendant des années ne s’en croyait pas capable et n’arrivait pas à tenir un pinceau (à cause de multitudes de raisons stupides), j’en suis très fière et j’en tire même une satisfaction personnelle de voir le logement se transformer.

Bref, seulement en frais de ménage, peinture et menus travaux, je dois avoir sauvé dans les 10 000$+ en le faisant moi-même versus embaucher des compagnies pour le faire. On vend souvent le rêve en immobilier et qu’on délègue les tâches ingrates à d’autres mais dans la présente situation immobilière, la réalité est toute autre. En plus ramasser un cashdown assez gros pour acheter un immeubles à revenus alors que les loyers ne suivent pas les prix d’achat, il faut s’assurer de mettre de côté un fonds de prévoyance et de rénovations. Le mien aurait été rapidement épuisé si j’avais décidé de ne rien faire moi-même! Cela m’a permis de socialiser avec familles et amis qui se sont gentiment offerts pour m’aider en plus de découvrir de nombreux délicieux restaurants du coin lorsqu’on voulait décompresser un peu.

Je suis contente que le pire soit passé et désormais, les défis de l’immobilier me font moins peur !

Je renoue avec joie avec ma passion pour le potager

L’une de mes priorités en déménageant était d’installer un potager en bac sur mon terrain. Car, nous sommes en plein dans la saison pour planter le potager d’automne et je ne voulais pas manquer cette chance: cette passion me manquait depuis quelques années et j’avais bien hâte de recommencer !

Tout d’abord, je voulais avoir quelque chose de grand et de qualité. Plus les bacs sont hauts, mieux c’est. J’ai donc décidé de think big à mon habitude quand je me lance dans un sujet et mon père m’a gentiment construit ce que je désirais. C’était un monstre comparé à mes anciens bacs : 45 cm de haut, et 1,20 m par 3 m pour la section arrière.

Si je désirais remplir de terre de qualité, j’allais sois devoir sortir énormément de sous (environ 750$ si je me fiais aux prix en quincaillerie) ou me débrouiller autrement. C’est la deuxième option que j’ai choisie : une courte recherche sur marketplace m’indiquent que des gens donnent de la terre à remblai ainsi que du fumier de cheval frais. Ayant également accumulé nombre de boîtes de carton lors de mon déménagement, j’ai établi un plan bien simple: remplir en majorité la moitié du bac par ce qui était gratuit et terminer en surface avec du terreau biologique et du compost (vache, poule) pour couper sur les coûts.

Voilà le produit final : un beau grand bac prêt pour la culture potagère d’automne ! J’ai commencé à semer cette semaine et continuerait jusqu’en août. Coût total de la terre? Environ 125$ versus le 750$ prévu au départ. Il est évident que moins les bacs sont hauts, moins cher en terre cela va coûter. De plus, l’an prochain, je vais prévoir mon coup et construire mon prochain bac au printemps puis le remplir au fur et à mesure que de matières gratuites afin de ne plus dépenser en terreau.

Comment se portent mes finances personnelles?

Revenus de dividendes: 50.95$

Avant de prendre la décision d’investir 100% dans VEQT, j’étais avec plusieurs autres FNB qui versent des dividendes mensuelles et je n’ai pas encore rebalancé mon portfolio. Que voulez-vous, je suis très procrastineuse sur ce point-là et certains de ces FNB sont avec un compte de courtage qui m’oblige à payer des frais de quelques dollars par transaction. J’attends que de vendre en vaut la peine et en attendant, je reçois parfois des dividendes à chaque mois.

Lorsque je serais à 100% avec VEQT, mes dividendes seront versées une seule fois par année au mois de décembre.

Capital immeuble locatif: +853$

Ceci est de l’épargne forcée via le paiement de mon hypothèque et même si ce chiffre semble très alléchant, les dépenses de mon plex sont plus élevés que mes revenus. Je suis présentement en cash-flow négatif le temps que j’optimise mes deux logements.

Dépenses mensuelles: 3331$

Hé oui, j’ai dépensé un sale montant ce mois-ci ! Tout d’abord, l’une de mes plus grosses dépenses est celle d’un matelas neuf et de deux oreillers. Mon présent matelas est vieux de 10+ années et n’est plus confortable du tout. J’étais vraiment due pour un nouveau et j’attendais mon déménagement pour le changer. J’ai également acheté sur Market Place des meubles que j’avais besoin. Coût? 1306$.

Ma deuxième plus grosse dépense est celle de mon loyer. J’ai eu à payer un loyer plus élevé que prévu car je suis restée une semaine de plus dans mon ancien appartement pour rénover l’autre. Il faut aussi payer en double mon assurance de logement ce qui fait monter la facture. Coût? 1016$.

Le reste de mes dépenses est de 1009$ dont 346$ en frais de santé. Je commence à voir la lumière au bout du tunnel côté santé et cela devrait me coûter bien moins cher dans les prochains mois.

Je suis bien en haut de ma cible mensuelle de 2500$ et ma moyenne de dépenses depuis le début de l’année est de 2357$. Je garde le cap !

Puisque je considère mon immeuble à revenus comme une petite entreprise, je ne compte pas les dépenses associées au plex dans mes dépenses mensuelles. Mon plex a un compte bancaire et un fonds de prévoyance à part; parfois je dois contribuer de ma poche personnelle afin de pallier au cash-flow négatif. Je ne publie pas en chiffres cet échange d’argent et préfère plutôt l’indiquer dans ma valeur nette.

Épargne mensuelle: 0$

Puisque je désire vivre pour l’instant en Coast Fire, je mets sur pause mon épargne dans mes CELI/REER et laisse mes investissements fructifier. Tous mes surplus d’argent resteront dans mon compte-chèques le temps que je déménage et que je vois comment mes dépenses vont se porter.

Il n’y avait aucun surplus d’argent dans mon budget ce mois-ci, même le contraire! J’ai pigé dans ce fond pour pallier au coût de mon matelas et de mes dépenses sur mon potager. Au moins, j’ai payé mon matelas comptant et je ne devrais plus en acheter d’autres avant plusieurs années.

Fonds de Coast FIRE/dépenses à venir: 700$ – 305$ donc 395$.

Valeur nette: 258 221$ (+39 876$)

Le mois passé, j’ai mis à jour ma valeur nette, ce qui explique le bond faramineux de celle-ci en juillet. Je suis de plus en plus confiante que je vais atteindre ma prochaine cible qui est de 275 000$ car j’attends la bourse promise par le ministère pour les infirmières l’an passé de 13 500$.

Sur ce, bon mois d’août et profitez-en bien !

Leave a Reply

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *