Train train quotidien

Je… n’ai plus de deuxième job (lol)!

Moi qui se pensait bien fine et hot, d’avoir pris un deuxième emploi, j’ai jeté l’éponge et donné ma démission.

*facepalm.

Plusieurs raisons m’ont poussées à quitter mon deuxième emploi. Je croyais être capable de le faire, mais non.

Tout d’abord, j’avais sous-estimé la charge de travail de mon premier emploi, comme prof au cégep en été. J’ai eu une nouvelle charge de cours et je me suis rendue compte que je devais beaucoup plus travailler que prévu afin de préparer et donner mes cours. Moi qui étais habituée de suivre des élèves en stage, là, je devais travailler le double par heure de cours donnée. J’aime ça, mais pas quand ça veut dire travailler pendant mes pauses à mon deuxième emploi.

Puis, j’ai constaté que je n’avais plus l’énergie adéquate pour suivre un train de vie «je travailles du lundi au vendredi de jour, puis samedi et dimanche de nuit». Pourtant, lors de ma technique en soins infirmiers, c’est exactement ce que je faisais. Ça d’lair que c’est difficile, approcher de la trentaine :P. Sans blague, j’étais carrément épuisée de devoir renverser mon système circadien à chaque semaine; je sais très bien que c’est l’équivalent ou bien mieux que d’avoir des petits qui font pas leurs nuits, mais bon, ça m’a brûlée solide.

Ensuite, j’avais oublié ce que c’était d’être infirmière d’agence. Il y a quelques années, c’était super payant et on choisissait carrément nos horaires. Maintenant, je suis payée le même salaire que si je suis prof, mais je dois me déplacer encore plus loin sur l’île de Montréal. Aussi, je me suis fait annuler des quarts à la dernière minutes, je n’ai pas avantages sociaux et ils donnent des quarts selon leur bon vouloir et non l’ancienneté.  Je n’étais vraiment pas gagnante là-dessus.

Aussi, en travaillant plus que coutume, j’ai laissé de côté des éléments qui me sont chers. Mon potager en a pris un coup (bienvenue, mauvaises herbes!) et j’ai cessé de m’entraîner comme je le faisais avant. Je devais également travailler lorsque mon conjoint était en congé, alors que je considère nos rares moments ensemble précieux; comme il travaille de rotation jour/soir/nuit, on peut se croiser que dans le lit pendant plusieurs jours. Je me suis rendue compte que l’argent amassé avait un prix que je ne voulais pas réellement payer. J’aime mieux diminuer mon épargne mais être en meilleure santé physique et mentale.

Je n’ai pas fait une croix sur l’idée d’un deuxième emploi. Idéalement, j’aimerais travailler lors des congés scolaires et je vais pouvoir tenter de trouver des partenaires cet automne dans ma spécialité (gériatrie) ou tenter quelque chose de nouveau, comme l’urgence ou la médecine. Car, malgré tous les désavantages, ça m’a fait du bien de renouer avec mon rôle d’infirmière, très différent de celui d’une enseignante..

Ce qui me fait penser que même si j’ai un travail garanti, je suis spécialisée dans un domaine précis. Et que être travailleuse autonome ou à mon domicile est presque impossible dans mon cas. Je serais toujours dépendante de règles et d’horaires, au contraire de gens qui se lancent en affaires.. :/  Ou je pourrais devenir autonome, mais les formations sont chères et je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle.

Donc.. Adieu deuxième salaire qui venait quand même bonifier mon pourcentage d’épargne ! Ce fut bref, mais je ne ferme pas la porte complètement à retenter l’expérience sous de meilleures conditions.

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