Économiser,  Frugalité

Un temps des fêtes frugal : les cadeaux

Ahhh, le fameux temps des fêtes. Tsé le moment où on est sensé célébrer la joie d’être en famille et de passer de bons moments? Mais que bien souvent, ça rime avec stress, centre d’achat bondé, course aux cadeaux et une belle facture sur notre carte de crédit ?

Est-il possible de retourner aux sources, de juste se rassembler avec ceux qu’on aime autour de la table plutôt que d’embarquer dans le piège de la surconsommation ? Oui, on peut le faire mais il faut avoir le courage de nager à contre-courant ce qui n’est pas une mince affaire.

Les cadeaux de Noël 

Ahh, les maudits cadeaux. Sincèrement, je n’ai jamais aimé en faire. La peur de décevoir l’autre, ne pas savoir combien mettre pour lui faire plaisir et mon cruel manque d’imagination sont des raisons qui m’amène à angoisser lors du choix des cadeaux. Sinon, j’avoue avec culpabilité que j’ai reçu nombre de cadeaux qui ont fini par prendre la poussière puisqu’ils m’étaient peu utiles. Et on se sent toujours mal de les donner puisque c’est un cadeau alors ça reste dans le garde-robe pendant des mois, voir même des années.

Afin de régler ce dilemme, il n’y a pas trente-six solutions. J’en vois qu’une seule ou deux, très efficace: arrêter de se donner des cadeaux ou donner des «expériences».

Depuis plusieurs années, moi et mon fiancé ne se donnons pas de cadeaux. Ni à Noël, ni à nos anniversaires, ni à la St-Valentin. On en est pas mort, loin de là! On met simplement plus d’argent de côté pour des expériences, tel que voyager ou des week-ends en amoureux. Même comportement avec nos amis; nous avons décidé de ne pas s’offrir de cadeaux mais plutôt de se réunir pour un bon souper entre amis ponctué de rires et d’anecdotes. J’apporte aussi toujours en cadeau des produits que j’ai moi-même cuisiné, dans des pots réutilisables. Ça fait rage dans les souper, ça ne coûte pas trop cher et surtout, ça rejoint les «expériences» culinaires.

Cette année, j’ai décidé de partager cette idée avec mes parents. Si l’un de mes parents a fléchi à l’idée, l’autre en était très mécontent. On dirait que pour la génération de mes parents, les baby-boomers, Noël sans cadeaux est impensable. Alors que pour celle des millénaires, l’idée passe mieux. C’est à ce moment que j’ai décidé un compromis, qu’un seul petit cadeau pour ceux qui veulent absolument m’en offrir mais l’an prochain, ça sera niet.

Quitte à passer pour une sans cœur ou une cheap. Mais, puisqu’au plus profond de mes valeurs, la valeur d’une personne ne se résume pas à la valeur des cadeaux donnés. Juste se rassembler autour de la table, jouer aux cartes, profiter de ces trop rares moments en famille, c’est le plus beau, le plus simple et le plus frugal des cadeaux.

C’est pourquoi, à une semaine de Noël, je ne suis même pas stressée. Pas de cadeaux = moins de stress !

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