Bilans Mensuels

Bilan : mai 2022

Cela fait quatre mois que je n’ai pas fait de bilan financier ni personnel sur ce blogue. Pas que je ne voulais pas, loin de là, mais je n’en ai pas eu le temps ni l’énergie.

 

 

 

Il faut dire que depuis le 1er janvier 2022 :

 

 

 

  • Moi et le Sorcier Retraité avons pris possession de la maison et fait des rénovations majeures de janvier à mai.
  • J’ai déménagé dans ma maison au début du mois.
  • J’ai débuté un nouvel emploi à temps plein complètement différent de mon champ d’expertise. Je travaille désormais dans le domaine de la finance et j’adore ça!
  • J’ai continué à étudier à temps plein pour mon BAC en sciences infirmières. J’ai fait un stage dans un milieu autre que ce que j’ai connu et je suis toujours aussi découragée du milieu de la santé.
  • J’ai désormais cinq poules, que j’adore de tout mon cœur ! Elles pondent en moyenne 25 à 35 œufs par semaine et sont de véritables composteurs à plumes.
  • J’ai renoué avec ma passion pour le potager. Ma famille et mon amoureux m’ont construit 3 bacs de 4×8 pieds et j’ai l’intention d’en ajouter 5 autres au cours des prochaines années.

Bref, quatre mois bien remplis. Ce n’est pas pour rien que j’ai décidé de mettre sur pause certaines choses comme mon blog ou ma teinture capillaire (je suis plus que due mettons!). J’ai aussi l’impression de ne pas tant être revenue aux sources que je souhaitais en début d’année. Malgré tout, étant devenu officiellement Coast Fire, je peux dire avec certitude une seule chose:

 

 

Je suis heureuse, plus que je ne l’ai jamais été depuis plusieurs mois.

 

Alors que j’ai vécu de la culpabilité quant à ma décision de quitter mon emploi d’infirmière et de l’incertitude à vivre avec un salaire diminué de moitié, désormais, il n’en est rien. Je me sens sereine avec ma décision et heureuse dans ma vie de tous les jours. Je voyais avant le verre pas mal plus qu’à moitié vide en plein milieu de la pandémie, quand je ne dormais plus et que je ne voyais plus le bout du tunnel.

 

 

Maintenant, j’ai un emploi avec un horaire qui m’a permis de me créer une routine. Je m’endors le soir, très rapidement alors qu’avant je devais prendre des somnifères et me jugeait chanceuse de dormir 3 à 4 heures en ligne. Je ne suis plus épuisée quand je reviens du travail le soir. Mes douleurs chroniques au dos, que j’avais depuis 2019, sont disparues. Alors que travailler 3 jours en ligne m’occasionnaient de la douleur, maintenant je fais le fameux 9 à 5 sans problèmes. 

 

 

De plus, un stage dans un milieu autre que celui où je travaillais m’a ouvert les yeux, encore une fois: le système de santé fait dur et il n’est ni agréable de s’y faire soigner, ni de soigner. J’ai pris la décision de continuer mon BAC mais à moins d’un miracle, je ne crois pas y retourner de sitôt; j’étais en train d’y perdre ma santé physique et mentale, ironique quand même.

 

 

Comment j’entrevois les prochains mois de 2022:

 

Tout d’abord, je continue à aspirer à une vie plus simple et à mon retour aux sources. Me lever chaque matin pour cueillir mes récoltes et aller chercher des œufs frais est très près de ce but donc je souhaite évidemment continuer à aménager ma cour et ma vie pour vivre dans une vision d’autosuffisance. Je risque donc de recommencer à poster sur ce sujet, qui me passionne beaucoup.

 

 

Je souhaite également explorer ou redécouvrir des moyens frugaux pour économiser, car l’inflation est bel et bien présente partout autour de nous! Si avant, je pouvais me permettre bien des choses avec un salaire d’infirmière, là, je dois faire plus attention. Bien que j’adore mon nouveau travail, il est 20$/heure de moins que mon précédent et ça, ça parait sur le budget! Sachant que financièrement, je peux me permettre de ne plus épargner pour ma retraite en tant que Coast Fire, je ne suis pas stressée mais je dois tout de même faire attention, surtout avec la hausse des prix sur tout!

 

 

Je continue à vivre tranquillement, une étape à la fois. Il y a encore des boîtes partout encore dans ma cuisine, nous n’avons pas de rideaux (on attend de changer les fenêtres cet été à moins que je me fatigue de ça avant) et je dois continuer les rénovations à mon duplex pour relouer mon précédent logement. Un été bien rempli s’annonce chez nous!

 

 

Finances mai 2022

 

Comme la majorité d’entre nous, je n’ai pas été épargnée par la baisse générale en Bourse des dernières semaines. Mais, étant dans l’aventure boursière sur le long terme, je m’en fous un peu. Également, j’ai eu à payer des rénovations sur mon duplex, d’environ 15 000$ et il me reste encore un autre 15 000$ à débourser cet été. C’était des travaux qui ne pouvaient plus attendre, au risque de ne pas être assurable l’an prochain; le balcon principal est également dans un état avancé d’usure et nécessitait d’être changé. Aussi, moi et le Sorcier Retraité avons fait plusieurs rénovations majeures sur notre maison. Ce fut des mois coûteux et cela se reflète sur ma valeur nette.

 

 

En mars 2022, ma valeur nette était de 322 000$. En mai 2022, ma valeur nette est de … 322 500$ !

 

 

 

Vu les dernières semaines, je m’attendais à ce que ma valeur nette chute et je pense qu’elle approchera les 300k cet été. Ça fait toujours un petit pincement au coeur, mais je sais qu’elle va reprendre de plus belle à long terme.

 

 

Et vous, comment s’est passé votre moi de mai 2022?

4 Comments

  • Danielle

    Bonjour Sorcière Frugale, c’est très intéressant de suivre ton cheminement! Bravo de prendre soin de toi. Je me demandais s’il serait possible pour toi d’aborder, soit ici ou dans un prochain billet de blogue, comment ça se passe point de vue identité. Puisque dans notre société, l’identité est souvent associée à la profession (les gens rencontrés nous demandent souvent en premier qu’est-ce qu’on fait dans la vie), je me demandais si tu te sens différemment de ne plus répondre infirmière, mais plutôt le titre de ton poste d’entrée. Est-ce que ça t’affecte et si oui, comment est-ce que tu fais pour composer avec? Merci 🙂

    • admin

      Bonjour Danielle,
      C’est une excellente question qui mérite une belle réflexion.

      Tout d’abord, bien que cela fait des années que je désire être FIRE et donc quitter le métier d’infirmière, le pas a été très difficile à franchir. Même que, je dirais que j’ai tenu beaucoup trop longtemps et que je réalise aujourd’hui comment ma santé mentale et physique en a pâti. J’y ai été graduellement et surtout, en utilisant des moyens tels qu’un congé sans soldes pour études avant de donner ma démission finale pour valider si vraiment je désirais quitter le système de santé. Encore plus ironique, je m’étais tellement attachée à mon identité professionnelle que je croyais que je n’étais pas en mesure d’être adéquate à un autre emploi. Quelques mois après ma démission, je peux tout à faire dire le contraire et que je ne douterais plus autant de mes capacités.

      Avec la pandémie et les conditions de travail des infirmières très médiatisées, la plupart des gens comprennent ma décision. Je n’ai aucune honte à dire que je suis une ancienne infirmière désormais, car cela est aligné avec mes valeurs personnelles et donc, le »fardeau» de ce choix est très léger à porter 🙂 !

  • Jj

    Je trouve très inspirant cet aspect de coast fire qui te permet de changer de métier. Étant infirmière aussi, j’ai parfois l’impression que ce sera inévitable éventuellement. Ma stratégie est de tout essayer pour commencer! D’un coup que je trouve chaussure à mon pied. Et d’ici quelque années, si je n’arrive pas à être heureuse malgré les problèmes de gestion, j’espère avoir le courage de quitter pour autre chose. Merci de ton partage

    • admin

      Bonjour Jj,
      Je te souhaite de trouver chaussure à ton pied et n’hésite pas à changer de département souvent. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait : chirurgie, hémodialyse, enseignement au collégial, chsld et pour finir aux soins intensifs. Souvent, c’est l’équipe et le gestionnaire qui font la différence. Je suis tombée en amour avec la clientèle de soins coronariens/soins critiques et avoir eu quelques années à donner dans le métier, c’est vers cette spécialité que je serais restée. Mais en même temps, les soins critiques sont très exigeants et j’avais de la difficulté à la fin à supporter la charge mentale de cette spécialité; disons que le stress de la pandémie et de nos conditions de travail n’a pas aidé!

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