Économiser,  Frugalité

Économiser : Prendre le transport en commun

bus
Source: https://www.pexels.com/photo/people-sitting-bus-seats-34171/

Et oui !

C’est la rentrée scolaire et donc la rentrée également pour moi comme enseignante. Je me rappelle encore lorsque j’étudiais au cégep, les nombreuses heures passées dans le transport en commun pour me rendre de chez moi à mes cours. J’ai eu la chance d’avoir une voiture relativement jeune et de pouvoir enfin me déplacer à ma guise ! Quelle erreur. 

Je ne blâme personne. Les publicités vantent constamment le bonheur d’avoir une voiture: comment elles sont un reflet de notre statut social ou comment notre vie va tellement être mieux si on conduit des modèles de luxe. Bullshit. Avoir une voiture est une excellente façon de jeter son argent par les fenêtres et n’est pas du tout un investissement.

L’idéal, ce serait de ne pas en avoir. Mais, vu que la plupart des villes sont construites seulement pour les chauffeurs et rarement en vue de déplacements piétonniers ou à vélo, il est presque impossible de ne pas avoir de véhicule. Mr Money Mustache recommande d’aller au travail en vélo ce que je crois que je ferais puisque j’aime sauver de l’argent, mais mon emploi est trop loin et je n’ai pas envie de le changer. Mes parents sont également loin de chez moi et j’ai toujours à charge un condo locatif inaccessible sauf par automobile. De plus, mon travail m’oblige souvent à aller faire des stages sur différents milieux de santé de la métropole l’autobus est parfois inaccessible. Pour finir, j’aime faire du hiking et les montagnes ne sont pas à portée du transport en commun.

Il reste la solution d’être un foyer avec une seule automobile. Ça serait une éventualité, si mon conjoint ne travaillerais pas de jour/soir/nuit et que son emploi n’est pas à portée d’un bus. Je me suis donc résignée à garder ma voiture mais j’ai toujours gardé en tête l’idée d’utiliser le plus possible les transports en commun.  J’ai concrétisé cette idée cet été, alors que l’hôpital où j’ai travaillé n’avait pas de possibilités de stationnement. Je n’avais pas le choix !

J’ai décidé par la suite de continuer à prendre l’autobus/métro pour aller au boulot cet automne.

Je sauve de l’argent mais pas du temps

Premier constat, je sauve beaucoup d’argent. Je trouvais les titres mensuels chers mais lorsque j’ai calculé combien peut me coûter ma voiture au km avec cet outil, je me suis ravisée. Même avec des options de coût basses, ma voiture coûte plus cher à conduire que les transports en commun. De plus, ma municipalité offre gratuitement le transport local, ce qui veut dire que je pourrais me rendre à ma bibliothèque ou à l’épicerie sans débourser un sou pour le transport!

Deuxième constat, je perd plus de temps contrairement en voiture, tout dépendamment du trajet. Si je vais à mon bureau, c’est quasiment le même chemin qu’avec ma voiture, même plus rapide avec les voies réservées. Si je vais en stage sur la métropole, je suis moins gagnante. J’ai réappris à prendre mon mal en patience et m’habituer aux délais des transports en commun.

Troisième constat, je suis beaucoup moins stressée. Au lieu de me tourner les pouces et maugréer quand je suis bumper à bumper, je fais autre chose tel que lire sur ma tablette ou carrément m’endormir. Je ne profère plus de jurons aux imbéciles sur la route qui croient que tout leur est permis.

Quatrième constat, lorsque ta ville n’est pas dans le même réseau d’autobus que celle d’à côté, c’est franchement con. L’autobus au coin de ma rue ne peut m’amener au débarcadère que je veux, qui est à 5 minutes de ma maison. Je dois prendre ma voiture pour y aller, ce qui est vraiment stupide. J’ai tenté à quelques reprises de marcher au débarcadère: même si la marche de 30 minutes m’est bénéfique, l’absence de trottoir et les zones de 70 km/h que je dois emprunter pour me rendre à destination n’est pas sécuritaire ni à pieds, ni à vélo.  Vive les banlieues sans aucune considération pour ceux qui n’ont pas de voiture.

Cinquième constat, prendre le transport en commun, ça va bien, quand t’a un horaire adapté aux heures de pointe et pas d’enfants. Certains bus ne passent plus à certaines heures et j’ai l’impression que si t’as des jeunes à aller chercher à la garderie, avoir un horaire potable doit être un bien joli casse-tête. Tant que les transports en commun ne seront pas plus développés que maintenant, l’automobile va rester le choix confortable d’une très grande partie de la population (qui n’est pas à Montréal, on s’entend).

En attendant, je continue à aimer prendre l’autobus et avoir vraiment l’air d’une éternelle étudiante puisque encore deux fois encore cette semaine on m’a prise pour une élève. Yep, semble-t-il que j’ai la même face qu’il y a 11 ans lorsque j’ai commencé ma technique en soins…

 

3 Comments

  • Johanne

    Bonjour,
    Prendre le transport en commun au lieu de la voiture pour aller travailler, par exemple, nous permet d’économiser sur l’essence. Mine de rien, si on additionne l’argent amassé grâce à cela, ça fait beaucoup à la fin du mois. C’est une bonne idée, je trouve.

    • sorcierefrugale

      Oui, surtout quand on fait pas mal de route! Avant de déménager dans ma présente maison, je devais en moyenne faire de 2h à 2h 30 de route par jour, en milieu rural car zéro autobus… Maintenant le prix du titre mensuel dépasse ce que je mets habituellement en essence par mois, mais si j’ajoute les prix d’entretien, je suis kif-kif. Sans compter que je ne stresse plus dans le traffic !

Leave a Reply

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *