Frugalité

Les courants qui m’inspirent

Au fil des années, j’ai été interpellée et inspirée par plusieurs courants, même si je n’y adhère pas complètement. Ces courants modulent mes valeurs, ma façon de vivre et surtout, celle de voir les choses. Il y en a particulièrement que je tente de suivre cette année:

L’indépendance financière

Je dirais que depuis quelques mois, voire années, l’indépendance financière est un but qui revient sans cesse dans mes projets. Je désire me débarrasser de mes dettes, ne plus en accumuler d’autres et me créer un coussin financier qui me permettra de prendre ma retraite plus tôt ou me permettre un changement de carrière si je le désire. Bien que je ne veuilles pas devenir retraitée à 35 ans, je ne veux pas non plus l’être à 65 ans. Je vise dans environ 18 ans, à 46 ans, en même temps que mon conjoint.

Ayant fêté mes 2 ans dernièrement de diagnostic de cancer, j’ai un peu moins foi en un avenir où il ne m’arrivera jamais rien. Plate, hein? Même si j’essaie de mettre toutes les chances de mon côté pour vivre en santé et heureuse, je ne sais même pas si ça sera le cas. Au moins, je suis optimiste: chaque année où mes biopsies bisannuelles reviennent négatives est un pas de plus dans une rémission complète (mon doc m’a dit que je devrais être suivie étroitement sur une longue période).

Donc, j’essaie de trouver un équilibre entre mettre assez d’argent de côté pour mon avenir mais en garder un peu pour le dépenser présentement et en profiter ;).  Quoique j’ai beaucoup tendance à ne pas vouloir dépenser et je dois travailler là-dessus. J’en ris jaune un peu car quand j’ai commencé ce blog, je voulais alors contrôler mes dépenses et maintenant, je suis rendue un peu grippe-sou. Ironique un peu quand même..

L’autosuffisance

Être autosuffisante m’a toujours fascinée. Bien que je ne désire pas le devenir à 100%, j’aime ne pas dépendre de l’épicerie sur certains aspects. Par exemple, j’achète la plupart de mes denrées sèches chez Nousrire et mes légumes proviennent soit de mon potager, soit de paniers bios d’hiver chez Biolocaux ou de marchés l’été.  J’essaie toujours de tout cuisiner à la maison, même si j’ai des échecs sur certaines choses. J’essaie de mettre en conserve les produits locaux afin de ne pas aller les chercher à l’épicerie en plein hiver et payer trop cher parce que ça vient du Mexique.

Pour moi, être autosuffisante c’est également ne pas dépendre des autres pour requérir leurs services. Nous n’avons pas de femme de ménage, de gens qui tondent notre gazon ou qui déneige notre entrée. Je prends soin de ma santé en m’entraînant de façon autonome; moi et mon conjoint construisons notre propre plan d’entrainement plutôt que de faire appel à un entraîneur. Je fais moi-même la majorité de mes soins de beauté (ils sont minimes); les seuls luxes que j’ai décidé de me payer sont l’épilation des sourcils et une coupe/coloration à chaque trimestre mais je pourrais facilement m’en passer si cas échéant. Je souhaite apprendre à faire des rénovations simples, l’entretien minimal de mon véhicule et mes propres impôts. Bref, essayer d’être le plus autonome possible me fais économiser de l’argent mais également cela me permet de développer de nouvelles habiletés.

Le flexitarisme

Cette année, j’essaie vraiment de diminuer ma consommation de produits animaliers comme la viande, les oeufs et les produits laitiers. Depuis que je sais qu’on en a pas besoin pour être en santé, j’ai essayé de ne plus en manger. Je n’arrive pas à l’être à 100% par contre, parfois je craque sous la tentation. De plus, je n’ai pas envie d’imposer cela à ma famille et amis; je mange donc de la viande à l’occasion si je n’ai pas le choix. J’ai d’ailleurs trouvé que le terme flexitarisme exprime tout à fait ce que je fais: à la maison, c’est vegan et ailleurs je déroge un peu. Ce n’est pas parfait, mais j’ai diminué pas mal mon empreinte écologique.

Le minimalisme

Je suis un peu une imposteur en disant que j’essaie d’être minimalisme. Ma maison n’a rien d’une petite maison avec 2-3 items dans chaque pièce ! J’essaie d’amener le moins possible de nouvelles possessions dans mon foyer à moins que je les utilises au moins une fois par année. Ma garde-robe est vraiment peu garnie et je peux utiliser des choses des années avant de vouloir les changer. Mon moto est que, tant que ça peut servir encore, je l’utilise même s’il n’a plus un aspect neuf. Lentement mais sûrement, je commence à purger de plus en plus les items inutiles que je ne réutilise pas et ça me fait du bien; j’en ai encore bien trop et je dois apprendre à les laisser aller. Aussi, demander à ma famille de ne plus me donner d’items reste un combat à chaque année, surtout aux Fêtes et aux anniversaires..

Le mode de vie zéro déchet

Encore une fois, je ne peux prétendre être une »zéro déchet». Moi et mon conjoint en produisons, mais beaucoup moins qu’avant. D’ailleurs, nous devons sortir notre poubelle qu’une fois par deux mois je crois, je ne fais pas le décompte.. Comme nous mangeons moins de viande, la plupart de nos déchets alimentaires sont compostables et enrichissent mon potager. Là où le bat blesse est le recyclage; même si théoriquement c’est une bonne action, il est toujours meilleur de ne pas avoir de déchets à recycler.. Si nous devions sortir le bac de recyclage à chaque semaine, maintenant, c’est une fois par mois ou aux deux semaines. Même si je voudrais ne plus produire de déchets du tout, je me rends compte que c’est très difficile dans notre société de surconsommation et que parfois, je dois choisir mes batailles. En espérant que ce mouvement gagne en popularité et que les options soient plus faciles pour tous !

Et vous, quels sont les mouvements auxquels vous adhérez?

2 Comments

  • Kimber

    J’adhère aux mêmes mouvements que toi. L’indépendance financière car nous ne savons pas ce qui nous attends au détour. La majorité des gens diront «on ne sait pas quand on va mourir, donc faut en profiter pour vivre si on meurt demain». C’est vrai. Tout comme il est également vrai que tu peux devenir dans l’incapacité d’accomplir ton travail et de devoir prendre une retraite forcée. Comment fait à ce moment-là pour subvenir à ses besoins si nous n’avons pas planifier arrêter de travailler un jour? Mon conjoint ne peut plus travailler et nous avons perdu près de la moitié du salaire qui entrait. Heureusement, nous avions liquidé nos dettes à l’exception de l’hypothèque et n’avons jamais vécu sur 100% de nos revenus. Avec un peu de gymnastique et beaucoup de travail à la maison, nous devrions y arriver. Et nous n’avons jamais réellement eu l’impression de manquer de quoi que se soit dans notre vie.

    Nous avons notre petit jardin, infester de marmottes. Nous avons donc planter dans des pots géotextiles, placés sur une table. De plus, j’ai changé une partie des fleurs qui ne servaient à rien d’autres qu’être jolies, par des plantes, tout aussi jolies, mais que je peux boire en tisane. Nous sommes loin d’être autosuffisant, mais ce que nous produisons, nous n’avons pas à l’acheter. Pour les travaux liés à la maison, nous faisons pas mal tout. Mon conjoint est manuel et je fais de la couture. À deux, nous arrivons à nous passer majoritairement les services extérieurs.

    Les produits laitiers sont banis chez-nous. Mon plus vieux faisait otite sur otite et prenait beaucoup d’antibio. Trop à mon goût. En coupant les produits laitiers, les otites et autres rhumes sont disparus de notre vie et ce, même s’il allait à la garderie. La viande de moins en moins. Quand nous en mangeons trop, notre estomac nous le fait savoir! En ayant modifier notre alimentation, nous pouvons manger bio ce qui est meilleur pour notre santé. De plus, nous évitons tout ce qui est transformé. Mon conjoint cuisine tout «from scratch» et je mange maintenant des aliments que je n’aimais pas avant parce bio et fait maison sont bien meilleurs.

    Le minimalisme n’est pas trop évident avec 2 enfants en bas âge, mais nous continuons à désencombrer. Je me suis débarassé de plus de la moitié de mes vêtements. Faut dire que j’ai perdu 30 lbs donc plus grand chose ne me fait. J’ai racheter des morceaux, dans des friperies.

    Le zéro déchet à également sont importance. Je fabrique presque tout nos produits de soins et utilise des couches#serviettes sanitaires#lingettes démaquillante#débarbouillettes pour enfants lavables. Je récupère les vieux vêtements pour les transformer en tapis.

    J’adhère également à l’apprentissage pour garder le cerveau alerte. Je lis beaucoup, sur divers sujet pour apprendre et développer nos compétences.

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