Finances,  Frugalité

Se remettre d’une frénésie dépensière 

Dans la vie, personne n’est parfait. Surtout pas moi! Il arrive que nous fassions des actions plus ou moins raisonnables et l’on regrette après. Par exemple, manger toujours une portion de trop et ne pas bien feeler le reste de la journée. Ou acheter un truc qu’on trouvait tellement beau/important/inestimable qu’on l’a acheté pour finalement jamais l’utiliser. Les pires folies dans mon cas, c’est lorsqu’on se prive volontairement de quelque chose pour finir par craquer. Les dommages sont souvent plus gros et la culpabilité, plus profonde.

Si j’écris cet article, c’est que j’ai eu pas plus tard qu’hier une frénésie dépensière. Tel que mentionné, j’organisais le bachelorette de ma meilleure amie. Tout était planifié, budget inclus. J’étais en confiance que, comme d’habitude, j’allais suivre les limites que je m’étais imposées. Ce n’est que le lendemain, en me remettant d’une cuite monstre, que j’ai réalisé les dégâts. 

Je déteste me sentir coupable pour un événement qui était important pour moi et mon amie. De surcroît, nous avons eu tellement de plaisir cette soirée-la que de passer la journée à ruminer mes regrets est contradictoire. Parce que je sais que cet argent dépensé en trop, j’en avais de besoin! Alors quoi faire pour se remettre d’une frénésie dépensière ou spending binge?

1. Arrêter de culpabiliser 

S’auto-flageller à outrance ne sert strictement à rien. Le passé est du passé et on ne peut RIEN y changer, même si on le désirait vraiment. C’est important de regretter afin de se motiver à ne pas répéter nos erreurs. Ces regrets doivent nous servir comme moteur pour avancer et non nous faire sombrer dans l’inaction! 

Dans mon cas, passer la journée sur le cul, à essayer juste de garder mon café du matin de l’après-midi tout en combattant un mal de crâne était suffisant pour me rappeler que la modération a bien meilleur goût. Quoique, la dernière fois que j’étais dans cet état remonte loin donc tant que c’est pas à chaque semaine, rien ne sert de me culpabiliser.

2. Comprendre la cause de nos erreurs

Lorsqu’on veut régler un problème, ce n’est pas tant la solution qui est importante mais surtout de mettre un doigt sur le bobo, ce qui a causé la dérape. Dans mon cas, c’est l’anxiété. J’étais tellement nerveuse que mon amie  et les autres invités ne passent pas une bonne soirée que j’ai préféré dépenser plus que prévu afin que tout le monde soit content. Ce n’est pas la première fois que j’ai tellement peur de décevoir quelqu’un, que j’en fais trop! Je dois vraiment travailler là-dessus, bien que je beaucoup mieux qu’avant! 

Vu mon réseau social limité et/ou déjà marié, je pense que cet enterrement de vie de jeune fille était mon premier et dernier; je crois donc pouvoir éviter de trop dépenser en lien avec cet événement. Mais je dois garder en tête que pour les prochaines fêtes que j’organise, je dois diminuer mon anxiété (je veux toujours que tout soit parfait) et ne pas prendre des décisions impulsives sous la propre pression que je me crée. 

De plus, ne plus jamais avoir mes cartes de crédit en ma possession lorsque je suis sous l’influence de l’alcool, ou les mettre dans les mains d’une personne de confiance serait bénéfique pour mon portefeuille… À savoir pour mes prochaines et rares débauches ;).

3. Avoir un plan pour se remettre de nos folies

Par chance, vu que je gère bien mes finances, ma frénésie financière ne me mènera pas vers l’endettement. Je vais payer ma carte de crédit au complet vu que j’ai l’argent dans mon compte. Mais, le montant qui va servir à payer ma soirée, c’était l’argent que je mettais de côté pour mes dépenses annuelles comme mon permis de conduire, permis d’infirmière, entretien du véhicule, etc. Et, comme mes actions sont un peu stupides, hors de question d’aller piger dans mon fonds d’urgence, argent que je réserve pour des vraies urgences. 

Ma priorité sera donc de renflouer l’argent pour mes factures annuelles. Et évidemment de surveiller mes dépenses! Je vais probablement annuler Netflix, diminuer de moitié mon allocation mensuelle pour les loisirs, etc. Je vais me faire des lunchs super cheap afin de diminuer mon épicerie et on oublie de mettre de l’argent de côté pour du luxe comme des voyages. C’est évident que je ne peux annuler certaines dépenses, comme mon prochain voyage mais je peux être raisonnable dans mes dépenses! 

4. Éviter les diètes sur une longue période 

Souvent après des excès, on s’impose des mesures draconiennes afin de se remettre sur pieds rapidement. C’est noble et cela fonctionne bien… À court terme! Inutile de se priver exagérément car bien souvent, on finit souvent par craquer et le cercle vicieux de excès-culpabilité-privation recommence. Le mieux, c’est de trouver notre limite entre ce qu’on est capable de supporter et de continuer à avoir un peu de plaisir de temps en temps pour soutenir le rythme! 
Mon amie était extrêmement contente de sa soirée, qu’elle a trouvé parfaite. Fiou! Cela met un peu de baume sur mon coeur ;). Et moi-même, je souris à certains souvenirs de cette soirée inoubliable. Il ne me reste qu’à me retrousser les manches et m’en remettre ! C’est certains que cette soirée aura un impact sur mes objectifs annuels, mais bon.. Je pense toujours que ça pourrait être pire et justement d’être reconnaissante que mon problème soit aussi simple comparé à d’autres!!

Bonne semaine !

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