Train train quotidien mi-mars 2025 : ce qui se passe chez Sorcière Frugale

Dans mon dernier article, je mentionnais que tout le monde se portait bien au foyer de Sorciers Frugaux et que j’allais lentement mais sûrement recommencer à publier du contenu. Bien que j’aime de tout mon cœur les finances personnelles, ce qui me fait tripper, c’est le quotidien des gens frugaux. C’est les petits trucs et astuces, les économies de bout de chandelle, le budget, avoir un mode de vie simple.

Je vais donc essayer d’écrire sur mon quotidien de plus en plus souvent, selon mes disponibilités par exemple, au moment où j’écris ces lignes, bébé est bien endormi au chaud dans mon porte-bébé, ce qui me permet d’écrire debout sur mon portable. Filmer et éditer du contenu pour ma chaîne YT prend un peu plus de logistique et je trouverais bien les moyens de le faire!

Alors allons-y, voici se qui se passe chez Sorcière Frugale en ce moment :

Budget épicerie :

Bien qu’un de mes objectifs en 2025 est de diminuer notre facture d’épicerie, ce défi est plus ardu que prévu : j’avais un peu sous-estimé l’impact d’un nouveau-né sur notre routine et notre gestion de temps. Aussi, se remettre d’une césarienne, allaiter et avoir bébé la plupart du temps sur moi m’a empêché de faire quoi que ce soit d’autre hormis regarder la nuit des émissions sur Crave et Netflix.

Les autres tâches de la maison retombant sur mon conjoint, nous avons décidé d’acheter à l’épicerie du coin (IGA) et au Costco plutôt que de courir les spéciaux. Dans la vie, il faut savoir choisir ses batailles et les efforts frugaux viendront plus tard concernant l’épicerie !

Notre total par moi pour janvier/février pour l’épicerie est de : 731$/mois.

Bébé Sorcier :

L’arrivée de notre premier bébé amena son lot de changements, de bonheur et d’émotions.Je savais que, même si nous désirions tout prévoir le plus possible, nous allions devoir nous adapter à notre bébé et être bienveillants envers nous-mêmes.

Avant d’accoucher, je désirais fortement deux choses : allaiter via un tire-allaitement exclusif et utiliser des couches lavables dès que possible. J’ai passé des heures enceinte à faire des recherches, me renseigner sur le meilleur équipement et acheter en conséquence.

Moi qui étais catégorique sur le fait que je ne désirais pas allaiter (pour des raisons personnelles que je n’expliquerais pas) et que je voulais mettre toute mon énergie sur l’utilisation de tire-lait, ce n’est pas ce qui s’est passé. Je suis passée du TAE (tire-allaitement exclusif) à l’allaitement après très peu de temps. Je ne regrette pas du tout l’achat des tire-lait que j’ai fait, puisque je pense m’en servir dans le futur quand même (j’y reviendrai).

Je tiens également à dire que, bien qu’allaiter reste probablement une des manières d’économiser de l’argent sur les coûts faramineux qu’amène un bébé, réussir son allaitement est un énorme défi en soi. C’est parfaitement OK de passer à la formule, même si on la démonise beaucoup trop à mon goût et qu’on met énormément de pression sur les mères à allaiter sans vérifier qu’elles sont en mesure de le faire.

Quand je lis sur mes groupes de mamans que le partenaire ne fait rien dans la maison et qu’elle doit se taper toutes les tâches domestiques en plus d’allaiter jour et nuit, et ce, parfois avec d’autres enfants dans le portrait… J’ai toujours une vague d’indignation et de compassion pour ces femmes fortes. PS, ce n’est pas normal en couple en 2025 de vivre cela.

Vous comprendrez que mon conjoint est très impliqué dans ma réussite à l’allaitement : il a pris en charge l’entièreté des tâches domestiques, les changements de couches et autres soins du bébé afin que je me concentre sur la guérison de ma césarienne tout en allaitant. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons tardé à commencer les couches lavables, même si j’étais bien préparée pour. La simplicité des couches jetables nous permettait de nous concentrer sur autre chose, le temps qu’on soit disponible à les utiliser.

Puisque je suis presque entièrement rétablie de ma césarienne, je peux utiliser les couches lavables plus facilement. Nous avons un mix de couches à poches (achetées neuves pouravoir la subvention de la ville) et de couches plates avec couvre-couches (en laine ou en PUL). Nous essayons d’en utiliser 3-4 par jour si possible.

Potager 2025 :

Un lecteur m’a demandé si j’allais réessayer d’avoir un potager aussi intense que par le passé. On se rappelle qu’une année où j’étais très motivée, j’avais réussi à avoir des récoltes de mai à DÉCEMBRE. Oui, cela se peut, et ce, sans électricité.

C’est sûr qu’on ne récolte pas des tomates en décembre, mais des carottes et du kale, oui!

Avec la hausse en continu des prix de l’épicerie et la menace trumpiste qui nous respire dans le cou, être en mesure de cultiver soi-même ses légumes le plus longtemps possibledevient de plus en plus critique selon moi. Je veux donc retrouver mon intensité d’avant et tenter d’avoir un beau potager productif cette année !

L’an passé, ma grossesse m’avait mis des bâtons dans les roues et avec un bébé cette année, ça ne sera pas plus facile. Ce sera une belle occasion d’être débrouillarde et/ou de faire passer du temps à bébé dehors, avec moi!

Je commence donc dès mi-mars différents semis. Certains seront plantés dès que la neige sera fondue et que les premiers centimètres de terre seront dégelés. D’autres, tels que les tomates et les poivrons, seront dorlotés dans la maison jusqu’à tant que le beau temps leur permette d’aller dehors.

Je vais aussi concentrer mon énergie sur des variétés qui sont faciles à faire pousser, qui donnent de bonnes récoltes et qui sont plus chères en épicerie. Ça ne sert à rien (pour moi) de faire pousser des patates quand elles ne sont vraiment pas chères en saison à l’épicerie. Pas de brocoli pour moi cette année puisque les lièvres les ont systématiquement mangés l’an passé. Pas de poireau non plus, ceux-ci n’ayant jamais grossi plus que la taille d’une échalote dans mon potager. Les expériences de nouveaux légumes et variétés au potager attendront cette année, seuls ceux qui ont du succès année après année seront semés pour l’instant.

De plus, ayant accès à un marché local chaque semaine dans ma ville, je vais pouvoir me fournir si besoin est. Il y a également des cultivateurs près de chez moi qui offrent l’autocueillette à distance raisonnable de route : je peux donc avoir à bon prix de bonnes quantités de légumes versus ‘’perdre’’ le temps et l’effort de les faire pousser chez moi au détriment d’autres variétés moins gourmandes en compost et en espace.

Objectifs personnels de Sorcière Frugale

Comme à chaque début d’année, je suis prise de l’effervescence ambiante du renouveau et je m’écris toujours une liste exhaustive de résolutions à atteindre. Mais, étant enceinte jusqu’aux oreilles et par la suite sur le carreau en post-partum, je savais que mes objectifs personnels de 2025 allaient devoir attendre un peu.

Aussi, afin d’avoir plus de flexibilité selon les priorités du moment, je ne vais pas me faire d’objectifs annuels, mais bien des objectifs trimestriels. Ceci va me permettre de prendre le pouls de ma progression plus facilement et adapter mon approche à l’atteinte de mes objectifs sans trop me mettre de pression.

Par exemple, mes seuls objectifs pour le trimestre de janvier à mars étaient de me remettre de mon post-partum immédiat et me concentrer sur bébé, that’s it. Le reste allait devoir attendre. Et, comme vous pouvez le constater, ce fut bien suffisant.

Ayant un peu plus de liberté à l’approche du deuxième trimestre, voici les objectifs personnels que je désire atteindre :

Santé globale :

La césarienne est l’une des opérations les plus sous-estimées, tout comme un accouchement naturel. La pression de revenir comme avant le plus rapidement possible est très forte et c’est ce qui est valorisé dans les médias sociaux. De plus, beaucoup de femmes vont se sentir énergisées très rapidement après l’accouchement et vont être enmesure de reprendre des entraînements très vite. C’est ce que je croyais la normalité.

Or, en faisant des recherches sur la remise en forme post-partum, je me suis vite rendu compte que s’entraîner trop rapidement pouvait avoir des conséquences à long terme sur le corps. Même si j’ai eu le OK de mon médecin pour recommencer à m’entraîner, cela ne voulait pas dire d’y aller comme avant.

Une consultation en physiothérapie périnéale m’aconfirmé le tout : il faut vraiment y aller tranquillement après l’accouchement et encore plus si on a eu une césarienne (on parle de mois dans mon cas).

Je ne peux donc faire d’objectifs trop ambitieux si je veux préserver ma santé dans le futur ou si je veux mettre toutes les chances de mon côté pour mener à terme une deuxième grossesse.

Dès que mon corps a été en mesure de tolérer la marche, j’ai commencé doucement à en faire. Puis j’ai augmenté progressivement la durée.

Maintenant, je suis en mesure de marcher un minimum de 30 minutes par jour, avec des journées de repos ici et là. Ce n’est pas demain la veille que je vais pouvoir reprendre la randonnée en forêt ni l’escalade ! Mais les bienfaits de prendre l’air frais est indéniable.

Je veux donc continuer à prendre des marches quotidiennement, en poussette, pour augmenter mon endurance à l’exercice. J’ai également un programme de musculation pour débutante avec Barbelle que je veux commencer, à mon rythme, quand mon corps sera prêt (quand mes plaies internes ne seront plus sensibles au mouvement).

Entrepreneuriat :

J’ai toujours aimé recevoir une paie, même aussi minime soit-elle. Même si je suis FIRE, cela n’a pas changé. Je reçois des revenus passifs depuis quelques années, notamment parle cashflow positif de mon immeuble à revenus. Cependant, je garde tout l’argent en surplus dans un fonds de prévoyance et je n’utilise pas encore cet argent.

Quant à mon blogue et à ma chaîne YouTube, les revenus sont inexistants. Même s’il y a de la pub sur ceux-ci, je reçois en moyenne 2$ par mois pour mon blogue et 0$ pour ma chaîne YouTube. Si vous souhaitez m’encourager, l’une des meilleures façons reste de s’abonner à ma chaîne afin que je puisse la monétiser un jour.

Mais, même si j’aimerais bien couvrir seulement les frais d’hébergement du blogue, ce n’est pas quelque chose qui me dérange vraiment.

Une chose que j’aimerais faire, par contre, est de devenir infirmière en soins podologiques. J’ai toujours eu cet intérêt au courant de ma pratique infirmière, mais jamais eu l’audace deme lancer. Le cours et l’équipement nécessaire peuvent coûter jusqu’à 10 000$ et on doit monter sa clientèle par la suite. Beaucoup d’infirmières le font tout en maintenant leur emploi au public à temps plein et je n’aurais jamais été capable de faire de même.

Évidemment, en étant FIRE, j’ai tout mon temps à consacrer à des projets, dont celui-ci. Même si ça me coûte 10 000$ en coût de départ d’entreprise et que je fais que 2-3000$ parannée par la suite, je ne serais pas dans le trouble financièrement. Je resterais dans unmilieu que j’aime (les soins infirmiers), sans en subir trop de conséquences (vu les conditions au public) et je pourrais en tirer un revenu à temps partiel.

Je prévois tenter de faire ce cours à l’automne prochain, idéalement à temps partiel et/ou à distance si je suis acceptée. Bébé devrait être assez vieux pour accepter mon absence quelques heures par jour et je pourrais toujours tirer mon lait si besoin.

Côté création de contenu, je veux améliorer mon blogue, y générer plus de trafic et apprendre à créer des vidéos YT qui ont de l’allure. Chaque chose en son temps !

Sur ce, je vous souhaite un excellent début de printemps ! N’hésitez pas à vous abonner à ma page Facebook, mon Instagram et ma chaîne YouTube pour m’encourager dans mes aventures!