Revue de mi-année de mes finances personnelles
Nous sommes déjà à la moitié de l’année 2024 et cela fait 6 mois que je commence à tester les eaux FIRE. J’avais déjà exprimé quelques réflexions dans cet article et aujourd’hui, je partage le bilan de mes finances personnelles.
Valeur nette :
Ma valeur nette était de 408 477$ en avril 2024. Elle est désormais à 413 750$.
En voici grosso modo la répartition :
Argent : 21 000$
Immobilier personnel (maison) : 10 950$
Immobilier à revenus : 153 000$
Investissements (CELI/REER/Pension/etc) : 220 200$
Véhicule : 8600$
Je me garde un peu plus d’argent qu’avant dans mon compte-chèques, puisque je n’aurai désormais plus de paie à partir de juillet. Cela compte aussi plusieurs milliers dans CASH.to, qui me rapportent de l’intérêt mensuel et que je peux retirer rapidement en toute quiétude.
Mon but est de retarder le décaissement de mes placements (VEQT) au maximum, afin de profiter au maximum que mes investissements croissent avant un décaissement annuel, projeté seulement pour 2026 si tout se passe bien.
L’évolution de ma valeur nette :
Depuis le mois de janvier 2024, ma valeur nette a augmenté de 23 750$.
Cela peut sembler extraordinaire, mais c’est majoritairement attribuable au fait que j’ai reçu ma dernière paie comme infirmière d’agence en janvier ($$$) et que j’ai également obtenu quelques centaines de dollars de plus grâce à mon emploi à temps partiel. Depuis juillet, j’ai quitté cet emploi pour plusieurs raisons que je divulguerais dans de prochains articles.
Je suis donc officiellement sans emploi à partir de maintenant et donc, FIRE, pour de vrai cette fois! Il est alors évident que ma valeur nette va bientôt se mettre à stagner et les augmentations fulgurantes que j’ai connues seront choses du passé.
Dans un monde idéal, j’aimerais beaucoup qu’elle continue à monter tranquillement, ce qui est fort possible. Cependant, cela va requérir un peu plus d’efforts de ma part afin que cela se produise.
Objectif frugalité sans compromettre ma qualité de vie
Puisque je suis désormais FIRE, j’ai désormais énormément de temps afin d’optimiser et d’encourager dans ma vie des habitudes frugales. Si pour certaines personnes être frugal vient naturellement, pour moi, ça ne l’est pas. Planifier, penser, agir et fournir des efforts frugaux me requière du temps et surtout, de la charge mentale.
Par exemple, l’épicerie la plus près de chez moi est l’une des bannières reconnues pour être les plus chères au Québec. Elle est également à distance de marche, ce qui est agréable quand il manque quelques items : nous y allons à pied si le beau temps est de la partie, ce qui est bon pour notre santé physique et mentale par le même fait.
Les jours où je dois faire une plus grosse épicerie de style restock, puisque nous mangeons sensiblement les mêmes menus semaine après semaine, je prends la voiture car je ne suis pas en mesure de marcher avec le poids des sacs supplémentaires. Encore une fois, la proximité de l’épicerie rend le tout plus facile et rapide. En moins d’une heure, j’ai mes valeurs sûres pour la semaine, achetées et rangées dans le frigo.
Cependant, la facilité a un prix : notre facture d’épicerie s’est mise à grimper, lentement mais sûrement. Alors que nous avions un budget mensuel commun de 500$ pour deux adultes, nous sommes présentement à 747$ pour les 6 premiers mois de 2024. Cela ne nous met pas en danger, bien entendu, mais c’est l’un des postes budgétaires importants qui nécessiterait notre attention dans les prochains mois.
Moi et le Sorcier Retraité mangeons sensiblement les mêmes items : une diète majoritairement végétarienne, avec de la viande et du poisson quelques fois par mois. Ce qui fait mal à notre budget est probablement la consommation de légumes frais en bonne quantité, puisque nous choisissons toujours les mêmes peu importe le prix affiché à l’épicerie.
J’ai décidé que l’un de mes objectifs d’ici la fin de l’année est de tenter de diminuer notre facture d’épicerie. Je dis bien tenter, car il est impensable selon moi de couper sur une alimentation saine et variée alors que nous en avons les moyens. D’où le pourquoi je ne désire pas compromettre sur ma qualité de vie même si cela nous ferait sauver des sous!
Je suis donc plus consciente de ce poste budgétaire : je magasine les spéciaux, je conduis plus loin (malheureusement) afin d’aller dans une bannière moins chère, je regarde les applications qui vendent les aliments à rabais telles que Flashfood et Foodhero. Le processus est plus long et moins facile qu’avant; mais puisque j’échange du temps et de l’énergie contre une économie d’argent, je sais que je suis gagnante.
Si je travaillais à temps plein, vous pouvez me croire que je continuerais à payer plus de 700$ par mois d’épicerie! Parfois, il faut choisir ses batailles et ne pas trop se comparer aux autres puisqu’on a tous des situations personnelles différentes.
Conclusion
Somme toute, je suis satisfaite de la mi-année 2024. Je suis heureuse, je m’habitue tranquillement à la réalité FIRE et je ne me sens pas du tout oppressée dans cette nouvelle vie, avec un nouveau budget.
Ma valeur nette et mes investissements croissent à leur rythme et je n’ai pas envie de dépenser comme avant. J’ai en masse à m’occuper, que ce soit avec mes hobbys, des livres empruntés à la bibliothèque, mon potager et ma maison.
Je suis en train d’entreprendre un projet de réorganiser ma maison et laver/jeter/donner/recycler ce qui ne me sert plus. Un autre projet qui, pour une raison obscure, me demande beaucoup d’énergie mentale.
En vous souhaitant un beau mois de juillet,
S.F.